Portraitiste engagé
Photographe
« On lui fait confiance. Immédiatement et définitivement. Et Ken en profite. Pour faire de ses photos une passerelle entre les mondes. Entre ceux qui vivent à l’intérieur, et ceux qui n’ont qu’un extérieur. Ou bien entre la lumière de l’esprit intérieur, et le corps extérieur où elle ne transparait pas toujours. Il sublime et révèle sans détour.
Portraitiste autodidacte, street-photographe, Ken Wong-Youk-Hong a commencé par rendre hommage, en noir et blanc et sans misérabilisme, aux « gens de la rue ». En 2017, le journal Le Monde et France Inter ont porté sur le devant de la scène celui qui fige dans l’image les souvenirs, qui sublime les différences en points communs et fustige les a priori. Aux côtés de ses photos, des mots : leurs mots. Retranscrits avec justesse et poésie.
Parce que la poésie fait partie de Ken. Elle donne à ses sujets une toute autre image que celle qu’ils ont d’eux. Salué par la critique, le photographe structure son œil, affute son angle inédit et consolide sa force de conviction. Il interroge nos repères sociétaux, s’en fait un jeu de composition et de postures, concentre les émotions. Il est l’auteur de « Comme une ombre dans la ville » et « Les Glycines » aux Editions Passiflores. Son troisième ouvrage paraitra en septembre 2019.
Ken pose son œil chez nous. Avec militantisme artistique et esthétique humaniste. Pour aller bien plus loin que les clichés ».
Laurence Haxaire, LHécho Production
Novembre 2018
Crédit photo Lucas Venture.